Année 2023: une présence agissante du Maroc au CPS de l’UA au service des nobles causes de l’Afrique

Année 2023: une présence agissante du Maroc au CPS de l’UA au service des nobles causes de l’Afrique

L’année 2023 qui tire à sa fin a été marquée par une présence significative et agissante du Maroc au sein du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) au service des nobles causes du Continent et des intérêts du Citoyen africain conformément à la Vision Royale de l’action africaine commune.

A l’instar de son premier mandat au CPS (2018-2020), le Royaume a multiplié et consolidé les actions lors de son deuxième mandat (2022-2025) dans la préservation de l’unité et la solidarité africaine à travers la clarté, l’objectivité et l’impartialité mettant les intérêts de l’Afrique et du citoyen africain au cœur de ses préoccupations en consécration de la politique africaine du Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Avec une présence agissante au CPS et une forte adhésion aux chantiers de réforme de cet organe décisionnel de l’UA, le Royaume œuvre sans relâche pour donner une nouvelle dynamique à l’action du CPS en tant que mécanismes d’alerte précoce, de diplomatie préventive et de résolution des crises dans le Continent.

Ainsi, lors des différentes réunions du CPS au cours de l’année 2023, le Maroc a défendu l’intégrité territoriale et l’unité des pays africains et la nécessité de l’adoption d’approches globales, intégrées et multidimensionnelles, basées sur le nexus paix, sécurité et développement, pour relever les multiples défis auxquels le Continent est confronté.

Pour relever ces défis, le Maroc a insisté devant le CPS sur l’impératif de favoriser l’adoption d’approches globales, intégrées et multidimensionnelles, basées sur le nexus paix, sécurité et développement, visant la consolidation de la paix, le renforcement de la sécurité ainsi que la promotion d’un développement prospère et durable au service des citoyens africains comme promu par la Déclaration de Tanger d’octobre 2022 qui a été adoptée cette année par le 36ème Sommet de l’UA.

En novembre de cette année, le Maroc a également réaffirmé devant le CPS son engagement, en toute responsabilité, dans l’agenda onusien « Femmes, Paix et Sécurité ».

Concernant la situation dans les pays africains secoués par des crise, le Royaume a réitéré lors des différentes réunions du CPS son ferme attachement à leur intégrité territoriale et au dialogue pour résoudre ces crises.

Ainsi, le Maroc a réitéré en novembre son soutien à toutes les initiatives et actions visant à stabiliser la paix et promouvoir le développement socioéconomique au Soudan du sud.

Le Royaume a également souligné la nécessité d’accompagner ce pays frère à surmonter les multiples défis dont il fait face, notamment, l’organisation des élections en décembre 2024, l’établissement de la paix et de la sécurité, la réalisation de la sécurité alimentaire, ainsi que de faire face à la crise des réfugiés et des déplacés.

Lors d’une réunion au cours du même mois, le Royaume a souligné l’importance d’adopter le dialogue comme moyen de résoudre la crise au Soudan frère, réaffirmant la solidarité du CPS avec le Soudan frère pour surmonter sa crise interne, tout en renouvelant également son soutien résolu à sa sécurité, sa stabilité et son unité nationale et son intégrité territoriale.

Au cours du même mois, le Maroc a appelé au soutien des efforts de paix, de sécurité et de développement au Gabon et au Niger pour la réussite des processus de transition dans ces deux pays frères.

En avril de la même année, le Maroc a réaffirmé son ferme attachement au principe de la solidarité agissante afin d’accompagner les pays africains dans leur processus de transition politique vers l’ordre constitutionnel.

Lors d’une réunion informelle entre le CPS et quatre pays du continent en transition politique, notamment le Burkina Faso, la Guinée, le Mali et le Soudan, le Royaume a insisté sur la nécessité de ne pas laisser ces pays africains frères isolés en période de crise, et ce, dans un esprit solidaire et bienveillant, réaffirmant qu’un accompagnement sécuritaire, socio-économique et humanitaire devrait être apporté à ces pays africains frères afin qu’ils puissent reprendre leur place dans le concert des membres de l’UA le plus tôt possible.

En octobre, le Maroc a réaffirmé son soutien à la demande du gouvernement fédéral de Somalie d’une pause technique de trois mois pour la phase 2 du retrait des troupes de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) prévue initialement le 30 septembre.

Le Royaume a appelé également la communauté internationale à soutenir la Somalie pour permettre à ce pays frère de retrouver la place qui lui échoit au niveau régional, continental et international en fournissant un financement international et bilatéral à la Somalie pour assurer la formation, l’équipement et le renforcement des capacités des forces de sécurité somaliennes.

Sur la question de la jeunesse en Afrique, le Royaume a plaidé en novembre de cette année pour une participation effective et significative des jeunes à tous les efforts liés à l’instauration de la bonne gouvernance, de la paix et de la sécurité en Afrique. Lors de cette réunion du CPS, l’engagement du Maroc, conformément à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, en faveur de la promotion de la place des jeunes dans la dynamique sociétale et de leur participation politique, a été mis en exergue.

Volet sécuritaire sur le Continent, le Maroc a réitéré en octobre le lien entre les terroristes et d’autres groupes criminels, séparatistes et divers groupes liés à la criminalité organisée transnationale.

Le Maroc a recommandé au CPS de se pencher de toute urgence sur les conséquences à long terme qui pourraient s’ensuivre pour remédier à cette situation dangereuse de la coopération et des liens entre les terroristes et d’autres groupes criminels, séparatistes et divers groupes liés à la criminalité organisée transnationale.

En août de la même année, le Maroc a insisté sur l’urgence d’adopter une approche multidimensionnelle pour lutter efficacement contre la menace terroriste en Afrique.

Lors de la 3ème réunion consultative entre le CPS de l’UA et les organes délibérants des Communautés Économique Régionales et Mécanisme Régionaux (CER/MR) tenue les 28 et 29 août 2023 à Bujumbura (Burundi), le Maroc a reconnu l’urgence d’adopter une approche multidimensionnelle, holistique et intégrée pour lutter efficacement contre la menace terroriste dont souffre plusieurs pays africains.

Au cours du même mois, le Maroc a plaidé devant le CPS pour une meilleure gouvernance africaine du cyberespace.

Lors d’une autre réunion, le Maroc a insisté sur l’importance capitale de l’alerte précoce dans la prévention des menaces sécuritaires émergentes.

En avril de la même année, le Maroc a souligné la nécessité pour les pays africains de mettre en œuvre les mesures adéquates pour assurer la sécurité de leurs infrastructures, systèmes et l’intégrité de leurs données pour faire face à la menace cyber dans le continent.

Lors d’une réunion du CPS sur “l’impact de la Cybersécurité sur la paix et la sécurité en Afrique”, le Royaume a souligné également la nécessité, pour les pays africains, d’élaborer des législations nationales et des réglementations adéquates, afin de garantir que la confiance est préservée dans l’environnement numérique, et de veiller à ce que celles-ci permettent une coopération continentale efficace et efficiente.

Sur ce même registre, le Maroc a réitéré en juillet la nécessité d’une réponse régionale cohérente et viable pour contrer le terrorisme et l’extrémisme violent au Sahel.

En juin de la même année, le rôle clé du Maroc, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, dans le maintien et la consolidation de la paix, notamment en Afrique, a été réitéré devant le CPS.

Concernant la protection des réfugiés, le Maroc a réitéré en septembre de la même année, l’importance des opérations d’enregistrement et de documentation des réfugiés en tant qu’outil clé pour garantir leur protection et barrer la route à toutes les tentatives de politisation et d’instrumentalisation de ces populations en situation vulnérable.

Lors d’une réunion du CPS de l’UA consacrée à une interaction avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) sur le suivi de la mise en œuvre des engagements issus du Sommet extraordinaire de Malabo sur l’aide humanitaire, le Maroc a souligné que l’enregistrement et l’identification des réfugiés constituent un préalable fondamental pour la mise en œuvre du triptyque du mandat du HCR, à savoir la protection internationale, l’octroi de l’assistance et la recherche de solutions durables.

Dans le même sens, le Maroc a condamné en mai de la même année devant le CPS toute exploitation des réfugiés et l’enrôlement des enfants des camps de réfugiés dans les milices armées.

Côté démocratie en Afrique, le Maroc a plaidé en août de la même année pour une coopération étroite entre le CPS et le Sous-comité du Comité des Représentants permanent de l’UA (COREP) sur les droits de l’homme, la démocratie et la gouvernance et la plateforme de l’Architecture africaine de gouvernance, pour relever les multiples défis auxquels le Continent est confronté.

Au cours du même mois, le Maroc a réitéré sa détermination à mettre son expérience en matière de gouvernance démocratique et électorale à la disposition des pays africains frères.

Cette volonté émane des Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI visant à contribuer avec tous les pays africains qui le souhaitent, à l’émergence d’une Afrique qui prend en main ses propres processus électoraux et se dote, pour cela, de capacités institutionnelles solides et crédibles pour les valide.

En avril, le Maroc a réitéré son indéfectible engagement à la promotion des valeurs du respect mutuel, de tolérance, de coexistence, d’acceptation de l’autre et de la culture de la paix.

Lors d’une séance publique du CPS consacrée à la prévention de l’idéologie de la haine, du génocide et des crimes haineux en Afrique, la délégation marocaine a mis en avant la particularité du Royaume en tant que terre de tolérance et de paix et en tant que modèle de gouvernance du domaine religieux et de promotion de l’Islam modéré.

MAP


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