C24: Le plan d’autonomie, seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain

C24: Le plan d’autonomie, seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain

Le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 est “la seule et unique” solution au différend régional autour du Sahara marocain, a souligné, mardi à New York, Moulay Brahim Charif, devant le Comité des 24 (C24) de l’ONU.

Cette initiative est le fruit de larges consultations entre toutes les parties concernées, y compris les responsables élus, les partis politiques, les femmes, les jeunes et les organisations non gouvernementales dans les provinces du Sud du Royaume, a affirmé M. Charif, président du Conseil communal de la ville de Smara et acteur associatif.

Lors de la réunion annuelle du C24 de l’ONU, il a relevé que le plan d’autonomie, qui respecte la légalité internationale et les principes de la Charte de l’ONU, bénéficie du soutien de plus 100 Etats membres de l’organisation internationale et a été qualifié de sérieux et crédible dans les résolutions consécutives du Conseil de sécurité depuis 2007.

L’intervenant a rappelé que l’initiative marocaine d’autonomie est intervenue en réponse aux appels lancés par le Conseil de sécurité depuis 2004 à l’endroit des parties afin de parvenir à une solution politique et de compromis, et ce suite à l’échec de tous les plans antérieurs qui sont désormais enterrés depuis plus de deux décennies.

Il a fait remarquer que cette initiative, qui respecte les spécificités culturelles de la région, est le pilier du processus politique mené sous l’égide exclusif des Nations Unies en vue d’aboutir à une solution politique réaliste, pragmatique durable et de compromis à la question du Sahara marocain.

Le plan d’autonomie stipule la création d’institutions exécutives, législatives et judiciaires dotées de larges pouvoirs pour permettre aux populations du Sahara marocain de gérer démocratiquement leurs propres affaires, a-t-il enchaîné, ajoutant que l’initiative marocaine accorde des prérogatives exclusives notamment dans les domaines économique, social, culturel, budgétaire, fiscal et des infrastructures.

M. Charif a, de même, indiqué que l’initiative marocaine d’autonomie permettra, outre le règlement du conflit artificiel autour du Sahara, la relance de l’édification du Maghreb arabe et la réalisation des aspirations des peuples de la région à l’unité, la stabilité, la paix, le progrès et la démocratie.

Le pétitionnaire a, en outre, relevé que dans le cadre de la Constitution de 2011, les populations du Sahara élisent de manière démocratique et périodique leurs représentants qui sont invités chaque année par le C24 afin de participer à ses travaux en tant que seuls et légitimes représentants des habitants de la région.

Évoquant la dynamique de développement socio-économique que connaissent les provinces du Sud, M. Charif a mis en avant le nouveau modèle de développement lancé en 2015 par SM le Roi Mohammed VI dans l’objectif d’améliorer l’attractivité de cette partie du Royaume.

Par ailleurs, dans les camps de Tindouf soumis au contrôle de la milice séparatiste armée le “polisario”, les droits des populations séquestrées sont bafoués, a-t-il dénoncé, notant que ces populations souffrent, depuis près de cinq décennies, de conditions de vie lamentables au sud ouest de l’Algérie.

Il a, dans ce cadre, exhorté la communauté internationale à mettre fin à ces violations graves des droits de l’homme et à tenir les auteurs responsables de leurs actes.

MAP


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