Mohamed Ameur souligne la singularité du modèle religieux marocain lors d’un Iftar à Bruxelles

Mohamed Ameur souligne la singularité du modèle religieux marocain lors d’un Iftar à Bruxelles

L’Ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg, Mohamed Ameur, a mis en exergue, vendredi à Bruxelles, la singularité du modèle religieux marocain, basé sur les valeurs de tolérance et de juste milieu.

Lors d’un Iftar organisé par Royal Air Maroc (RAM), en présence de plusieurs personnalités marocaines et belges, M. Ameur a souligné que le mois sacré de Ramadan, un mois de partage, de communion et de vertu, est aussi une occasion pour rappeler les fondamentaux de l’islam tel qu’il est porté par les Marocains depuis des siècles.

Le diplomate a indiqué que le modèle religieux marocain repose sur quatre piliers, le premier étant la conciliation du texte sacré avec le contexte. “C’est un modèle qui essaie d’être à l’écoute des changements affectant en permanence la société, et qui fait référence à l’Ijtihad, à savoir les efforts que le musulman doit fournir pour interpréter le texte en fonction des changements de la société”, a-t-il expliqué.

Le deuxième pilier est la conciliation du texte à la raison, le musulman étant appelé à être convaincu, à faire un effort afin de croire, en utilisant l’intelligence que Dieu lui a donné pour faire la distinction entre le bien et le mal, ce qui fait que l’individu est responsable devant sa société et devant son créateur.

Le troisième pilier n’est autre que la grande importance accordée à la spiritualité, dans le rapport du croyant avec son créateur, a poursuivi M. Ameur, notant que cette spiritualité génère la paix intérieure et la sérénité.

Enfin, le modèle religieux marocain est celui d’un islam qui vit en paix avec les autres religions, qui a toujours été favorable à la coexistence pacifique entre les fidèles de différentes croyances, a-t-il relevé, faisant savoir que la première église construite au Maroc est l’église anglicane de Tanger, édifiée à la fin du 19ème siècle sur un terrain qui a été offert par le sultan Hassan Ier.

Par ailleurs, l’islam au Maroc se distingue par une longue histoire de coexistence avec la religion juive, les Marocains de confession juive n’ayant jamais été traités comme une minorité et ayant toujours été présents dans toutes les scènes de la société, a-t-il rappelé.

“Nous sommes fiers que notre pays se distingue par un attachement fort des Marocains de confession juive à leur pays, y compris ceux qui l’ont quitté depuis des décennies, et de voir de nouvelles générations de Marocains juifs installés à l’étranger fiers de leur Maroc et fiers de leur attachement à leur pays d’origine”, a dit M. Ameur.

Cette exception marocaine est liée à la structure de la société marocaine, depuis toujours une société diverse et plurielle, a-t-il ajouté, notant que le Maroc, de par sa position stratégique au carrefour de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient, constitue une plateforme d’échange d’idées, de cultures et de civilisations.

Cette diversité et cette ouverture, qui expliquent la capacité des Marocains au vivre-ensemble, trouvent aussi leur origine dans les conditions particulières dans lesquelles l’islam s’est installé au Maroc, d’une façon progressive et pacifique, a-t-il poursuivi.

Le diplomate a, en outre, mis l’accent sur le rôle de la monarchie marocaine en tant que facteur d’équilibre, de stabilité et d’unité.

Par la force de la Constitution, la gestion du champ religieux relève des compétences exclusives du Souverain, à travers les institutions qu’Il a mises en place, a mis en exergue M. Ameur, relevant que ce rôle ”est un garant de paix, de sécurité et de stabilité”.

MAP


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