Chefchaouen: le film britannique “Wilding” décroche le Grand Prix du Festival international des films d’environnement

Publié il y a 8 heures

Le film britannique “Wilding, Retour à la nature sauvage” a remporté, samedi soir, le Grand Prix du meilleur film environnemental dans la catégorie des professionnels, dans le cadre de la 14è édition du Festival international des films d’environnement de Chefchaouen.

Organisé par l’Association Talassemtane pour l’environnement et le développement (ATED) du 10 au 13 septembre, le festival a également distingué le documentaire marocain “The Greater Flamingo” (Le Grand Flamant) de Hassan Kher, qui a reçu la mention spéciale du jury.

Dans la catégorie des courts-métrages professionnels, le prix du meilleur film est revenu au film indonésien “Earth Defender” (Défenseur de la Terre), tandis que le film français ECO a remporté une mention spéciale.

Côté films amateurs, le jury a récompensé le court-métrage marocain “Tizi n Oumaragh” de Fatima Zoubir et Kaoutar Ouzkan, et attribué une mention spéciale au film allemand “Monalisa: une histoire climatique”.

Dans la catégorie des films des établissements scolaires, le prix du meilleur film a été décerné à “Sauvez l’oasis” du marocain Kamal Ousaïd, tandis que les films “Massa entre la vie et la mort”, “Al Maqaâd” et “Nada” ont été distingués par des mentions spéciales.

La cérémonie de clôture a été marquée par le lancement de la déclaration de “Chefchaouen, capitale du cinéma vert”, une initiative qui vise à positionner la ville comme un pôle associant identité esthétique et engagement écologique.

Cette déclaration ambitionne de faire du cinéma environnemental un outil majeur de sensibilisation et de plaidoyer en faveur de la durabilité et du développement.

La présidente du jury des longs-métrages professionnels, Zineb Chefchaouni Moussaoui, a souligné que la sélection des films a été basée sur une approche visant à mettre en avant des œuvres “porteuses de sens et proposant une approche singulière dans le traitement des thématiques environnementales”.

Mme Chefchaouni Moussaoui a rappelé que ce genre cinématographique joue un rôle essentiel dans l’évolution des mentalités, des lois et dans l’ancrage de l’action écologique.

De son côté, le président de l’ATED, Abdelilah Tazi, a précisé que la déclaration de “Chefchaouen, capitale du cinéma vert” est le fruit d’une coordination entre l’association, les autorités locales et les élus.

M. Tazi a précisé, dans une déclaration à la MAP, que cette initiative vise à faire de la ville de Chefchaouen “une destination du cinéma vert”, à travers l’organisation de manifestations artistiques et environnementales, l’accueil de tournages et l’incitation des créateurs à intégrer la dimension écologique dans leurs œuvres.

Il a, par ailleurs, rappelé que cette édition, organisée avec le soutien de plusieurs partenaires institutionnels, a proposé au public une riche sélection de films nationaux et internationaux, mettant en lumière les enjeux environnementaux, à travers un programme diversifié déployé aussi bien à Chefchaouen que dans les communes rurales voisines.

MAP