Turkménistan: Clôture de la 3e Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral

Publié il y a 11 heures

Les travaux de la 3e Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral (PDSL) se sont achevés, vendredi à Awaza (République du Turkménistan), avec l’adoption de la déclaration politique de la conférence et l’approbation de son rapport final.

La déclaration politique de cet évènement, organisé en parallèle d’un forum du secteur privé et d’un autre consacré à la jeunesse, souligne l’engagement ferme des participants à œuvrer collectivement pour honorer les engagements inscrits dans le Programme d’action d’Awaza (2024-2034), dédié à la promotion des PDSL.

En outre, le rapport final met l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération et de mobiliser les ressources pour aider ces pays à transcender les contraintes liées à leur vulnérabilité géographique.

S’exprimant à cette occasion, la Secrétaire générale de la conférence, Rabab Fatima, a indiqué que le Programme d’action et la déclaration politique proposent une vision claire et une trajectoire ambitieuse pour ces pays au cours de la prochaine décennie, rappelant que la priorité consiste au désenclavement géographique de ces pays, à travers l’investissement dans les infrastructures, la promotion du libre transit et l’appui à la transformation structurelle de leurs économies.

Rabab Fatima, également Haute Représentante pour les pays les moins avancés, les PDSL et les petits États insulaires en développement, a jugé nécessaire d’accorder une attention accrue à la science, à la technologie et à l’innovation, de faciliter les échanges commerciaux et l’intégration régionale et de renforcer les capacités d’adaptation et de résilience face aux changements climatiques et aux catastrophes.

Pour sa part, le président de la conférence, Rashid Meredov, a affirmé que le Programme d’action constitue un nouveau pacte pour les PDSL, appelant à la nécessité d’assurer une cohérence entre les politiques économiques et de développement et les ressources disponibles et de tisser des partenariats multilatéraux solides avec les pays de transit, les partenaires au développement et le système des Nations Unies, en plus du secteur privé et de la société civile. Il a fait remarquer que le processus de développement de ces pays constitue une “responsabilité partagée” nécessitant l’implication de l’ensemble de la communauté internationale, estimant que les engagements contenus dans la déclaration politique sont à même de transformer les défis en opportunités, pour favoriser le développement et la prospérité des PDSL.

La 3e Conférence de l’ONU sur les PDSL, tenue du 5 au 8 août, vise à repenser le parcours de développement de ces pays. Elle constitue une plateforme d’échange entre délégations de haut niveau, responsables internationaux, investisseurs et organisations, afin de débattre, notamment, de l’élaboration de stratégies pour intégrer pleinement les enjeux spécifiques de ces pays dans les politiques mondiales, les plans d’investissement et les perspectives liées à l’agenda du développement durable.

Le Maroc a été représenté à cet événement par une délégation conduite par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, et comprenant notamment l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, l’ambassadeur du Royaume auprès des républiques du Kazakhstan, du Tadjikistan, du Turkménistan et du Kirghizstan, Mohamed Rachid Maaninou, ainsi que plusieurs diplomates et responsables au ministère du Transport et de la logistique.

La première Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral s’est tenue en août 2003 à Almaty (Kazakhstan), tandis que la deuxième a eu lieu en novembre 2014 à Vienne (Autriche).

MAP