Le marché obligataire reste une source importante de refinancement pour les banques marocaines, malgré une légère baisse de sa contribution en 2024, selon le 12ème rapport annuel sur la stabilité financière.
Après une hausse marquée de 5,7%, le recours aux dettes obligataires s’est de nouveau ralenti en augmentant de seulement 2,6% en 2024, portant leur encours total à 129 milliards de dirhams (MMDH), soit 6,6% des ressources bancaires contre 7,1% une année auparavant, fait savoir le rapport publié par Bank Al-Maghrib (BAM), l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) et l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC).
Cette évolution est davantage tirée par les émissions de titres de créance qui se sont accrues de 4,3% à 67,7 MMDH, alors que l’encours des dettes subordonnées s’est stabilisé autour de 62 MMDH, couvrant une hausse limitée de 0,9%, précise la même source.
Cette progression modérée contraste avec la progression annuelle moyenne de 10,5% enregistrée entre 2014 et 2023 pour les dettes subordonnées, souligne le rapport.
Dans le même temps, l’encours global des ressources bancaires a atteint 1.948 MMDH, affichant une progression de 8,9% après la décélération de 4,8% observée l’année précédente, portée principalement par la collecte des dépôts de la clientèle.
Les banques ont continué de renforcer leurs fonds propres globaux qui s’établissent à 170 MMDH contre 164 MMDHen 2023, soit en hausse de 3,7%.
MAP