Le Maroc s’est distingué par une participation active et une contribution remarquée à la 15e session de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur les zones humides (Ramsar), tenue du 23 au 31 juillet à Victoria Falls au Zimbabwe, confirmant son engagement constant en faveur de la conservation des zones humides et de la biodiversité.
Cet événement international majeur a réuni les représentants de plus de 170 parties contractantes, avec pour objectif de renforcer la gouvernance et la protection des zones humides à l’échelle mondiale, indique un communiqué de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF).
Parmi les avancées majeures de cette COP figure l’adoption du Plan stratégique Ramsar 2025-2034, un cadre de référence aligné sur les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité, ajoute le communiqué, notant que ce nouveau plan propose une vision ambitieuse pour la préservation et l’utilisation durable des zones humides, confrontées à des pressions croissantes telles que le changement climatique, la pollution et l’urbanisation.
L’Agence Nationale des Eaux et Forêts, en tant que point focal national de la Convention, a mis en avant plusieurs initiatives emblématiques lors de cette session.
Elle pilote la mise en œuvre de plans d’action intégrés pour les zones humides, fondés sur une approche inclusive associant institutions publiques, collectivités territoriales, chercheurs, société civile, communautés locales et secteur privé.
Cette gouvernance participative vise à garantir une gestion durable, cohérente et concertée des zones humides marocaines.
Parmi les leviers stratégiques, l’Agence cite la Stratégie Forêts du Maroc 2020-2030, lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste, notant que cette stratégie accorde une attention particulière à la préservation de ces milieux fragiles, en tant que vecteurs de régulation écologique, de résilience climatique et de développement durable.
Le Royaume poursuit, par ailleurs, le renforcement de son réseau de sites Ramsar, souligne le communiqué, précisant qu’à ce jour, 38 sites d’importance internationale jalonnent les territoires du Royaume, du Détroit de Gibraltar jusqu’aux zones sahariennes, avec des écosystèmes reconnus pour leur richesse biologique et leur importance dans les routes migratoires internationales.
Dans cette dynamique, la ville de Mehdia a été officiellement inscrite comme deuxième Ville Ramsar du Maroc, après Ifrane, illustrant la volonté du Royaume de rapprocher les enjeux de conservation des zones humides des réalités urbaines et territoriales.
La COP15 a été aussi marquée par l’élection du Maroc au Comité permanent de la Convention Ramsar pour la période 2025-2028, en tant que représentant de la sous région Afrique du Nord.
Cette nomination vient couronner les efforts continus du Royaume en matière de gouvernance environnementale, de coopération internationale et de diplomatie verte.
À travers ces engagements et cette posture responsable, le Maroc consolide son leadership régional et confirme que la protection des zones humides constitue un pilier stratégique de son modèle de développement durable, conclut l’ANEF.
MAP