La coopération universitaire humaine, intellectuelle et scientifique, est un catalyseur de l’intégration régionale et de la construction d’un espace d’enseignement supérieur africain cohérent et complémentaire, orienté vers les objectifs de développement durable, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui.
S’exprimant à l’ouverture de la 16e Conférence générale quadriennale, organisée par l’Association des universités africaines (AUA) à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), M. El Midaoui a souligné que le Royaume du Maroc considère la coopération africaine en matière d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et d’innovation comme un levier stratégique pour développer le capital humain des pays africaine et du continent dans son ensemble.
L’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation sont des moteurs fondamentaux pour le développement des compétences, la production de connaissances et l’établissement d’une coopération universitaire solide à travers le continent, a-t-il ajouté.
À cet égard, le ministre a rappelé que le Maroc, fort d’une stratégie nationale claire, déploie des investissements croissants dans le domaine de l’innovation et est devenu un acteur scientifique crédible sur la scène africaine et méditerranéenne.
“Le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche au Maroc fait preuve d’une forte réactivité et adaptabilité, notamment en soutenant plusieurs projets nationaux clés initiés sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et en formant des professionnels dans des domaines à forte demande tels que la santé, les technologies numériques et l’éducation”, a-t-il soutenu.
De même, il a noté que la qualité du système universitaire marocain se reflète dans l’employabilité des diplômés, notamment du secteur réglementé, y compris ceux qui travaillent à l’étranger, ainsi que dans l’attrait croissant des universités marocaines pour les étudiants internationaux, en particulier d’Afrique.
Par ailleurs, M. El Midaoui a relevé que le choix de Rabat pour abriter la 16e Conférence générale quadriennale n’est pas anodin, du fait que l’AUA, considérée aujourd’hui comme la voix des universités africaines au niveau international, a été créée dans la capitale marocaine en 1967.
Cet événement se veut une plateforme panafricaine dédiée au dialogue académique, à l’échange d’expériences et à la formulation de recommandations concrètes, dans le but de soutenir un enseignement supérieur inclusif, innovant et enraciné dans les réalités et les aspirations africaines, a-t-il enchainé.
Organisée tous les quatre ans, cette conférence constitue le plus haut organe décisionnel de l’AUA, en charge de déterminer les politiques et les stratégies de l’enseignement supérieur en Afrique.
Au menu de ce conclave, tenu sous le thème “Façonner l’avenir de l’enseignement supérieur pour l’innovation et le développement durable en Afrique”, figurent une série de sessions thématiques et de panels portant notamment sur la promotion de l’innovation, la croissance durable, ainsi que l’alignement des institutions éducatives avec l’Agenda 2063 de l’Afrique pour répondre aux besoins socio-économiques évolutifs du continent.
MAP