Quatre unités de la centrale nucléaire de Gravelines, dans le nord de la France, sont à l’arrêt lundi en raison de la “présence massive et non prévisible de méduses” dans les systèmes de filtration de l’eau de refroidissement, a annoncé la compagnie française d’électricité “EDF”.
“Ces arrêts sont consécutifs à la présence massive et non prévisible de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, situés en partie non nucléaire des installations”, a précisé EDF dans un communiqué, assurant que ces arrêts “n’ont pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l’environnement”.
“Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté”, d’après la même source.
Gravelines, l’une des principales centrales de l’Hexagone, est refroidie grâce à de l’eau pompée dans un canal connecté à la mer du Nord. Ses six réacteurs à eau pressurisée produisent 900 mégawatts chacun, soit 5,5 gigawatts en tout.
Selon EDF, l’ensemble de la centrale est désormais provisoirement à l’arrêt, les deux derniers réacteurs étant en maintenance.
La mer du Nord compte plusieurs espèces de méduses qui se rapprochent souvent des côtes lorsque la température de l’eau augmente.
MAP
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