Des dizaines d’enfants, les yeux pleins de curiosité, affluent chaque jour au Centre d’épanouissement artistique et littéraire “Générations montantes” de Sidi Slimane, une structure nouvellement réalisée par l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Cet espace suscite un véritable engouement parmi les jeunes de la ville, avides de découvrir, d’apprendre et de créer dans un environnement propice à l’expression artistique, littéraire et culturelle.
Dessin, musique, chant ou encore théâtre, ce lieu s’impose comme un incubateur de jeunes passionnés, où ils s’initient à de nouvelles expressions artistiques et aiguisent leurs talents cachés.
D’un coût global de 6,85 millions de dirhams, ce centre s’inscrit pleinement dans la stratégie de l’INDH, notamment dans le cadre du programme “Impulsion du capital humain des générations montantes”.
Érigé sur une superficie de 3.000 m², il incarne la volonté d’offrir aux jeunes de toute la région des conditions d’apprentissage saines et un environnement favorable à leur épanouissement personnel.
Parmi les premiers à franchir ses portes en janvier de cette année, Adam, élève en deuxième année du collège, s’est dit chanceux de pouvoir bénéficier des prestations de ce centre, notamment pour assouvir sa passion pour la musique.
Après une vingtaine de séances, ce jeune de 13 ans, passionné de piano, a réussi à faire étalage de son potentiel musical grâce à l’encadrement de professeurs expérimentés et l’accès aux instruments de musique qui favorisent l’épanouissement de ces jeunes en herbe.
Véritable révélateur de talents, ce Centre a permis à de nombreux enfants de découvrir leur vocation artistique, à l’image de Basma, 12 ans, qui s’est découverte un penchant pour le Mélodica, un instrument de musique à vent.
“Le fait de pouvoir chanter et jouer avec des instruments de musique m’a procuré un sentiment de liberté et de confiance en soi”, a-t-elle fièrement confié dans une déclaration à la MAP.
Derrière cette réussite, des éducateurs dévoués, à l’instar de Nabil Rguibi, professeur d’éducation musicale, qui a mis en relief l’impact pédagogique dudit centre, une véritable valeur ajoutée au niveau de la région de Rabat-Salé-Kénitra.
Avec une architecture adaptée et des équipements à la hauteur des attentes, ce centre a été conçu spécifiquement pour promouvoir l’art et la culture, a relevé M. Rguibi, qui encadre huit groupes d’élèves dans des ateliers d’initiation musicale, de pratique instrumentale et de chorale.
Ce travail artistique est aussi un travail social, a-t-il fait observer, ajoutant que certains élèves ont réussi à s’affranchir de leur timidité, à travers les ateliers de chants notamment.
Près de sept mois après son ouverture, le centre accueille aujourd’hui quelque 600 bénéficiaires, répartis sur cinq autres ateliers dédiés au théâtre, à la robotique, à l’informatique, ainsi qu’au dessin et aux arts plastiques.
Dans cette optique, la jeune Amira, élève en 5e année primaire qui a rejoint le centre pour apprendre de nouvelles techniques de peinture, alimente déjà des projets ambitieux pour participer à l’avenir à des expositions et de représenter son pays à l’étranger.
Pour Amal Benabdi, responsable du service communication de la préfecture de Sidi Slimane, les bénéficiaires de ce centre ne sont pas que des élèves, mais aussi des créateurs, des artistes et des citoyens en devenir.
Ce genre d’espaces les aide à perfectionner au mieux leurs talents, à construire leur personnalité et à rêver plus grand, a-t-elle fait valoir.
MAP
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